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grand paris express - Page 57

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : DENSIFICATION, LOGEMENT, FRANGES AVEC PARIS…LES DEFIS NE MANQUENT PAS

    Il est beaucoup question du Grand Paris ces derniers jours et surtout de logement avec le salon et les assises de l’Habitat Francilien organisé par l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) qui ouvrent leurs portes ce matin au parc Floral de Paris . L’enjeu est clair : comment arriver à doubler la production de logements pour attendre les 70 000 nouveaux logements par an prévu par la loi sur le Grand Paris

     

    « Nous n’allons pas découvrir au fond d’un  tiroir, une baguette magique qui a été oubliée là. Nous sommes conscient que nous construisons autour de 35 000 logements  par an, et que nous ne pouvons pas passer du jour au lendemain de ces assises de l’habitat  à 70 000 logements. L’action et la réflexion des maires et des pouvoirs publics sont faites pour que l’on arrive à monter en puissance. Tout le monde se mobilise, l’Etat avec les terrains dont il dispose, les grandes sociétés publiques comme la SNCF qui essaient d’utiliser les terrains disponibles, les friches industrielles, pour bâtir… Nous avons un certain nombre d’obstacles à franchir, comme le problème du foncier, du financement, des règles d’urbanisme (PLU), des recours parfois abusifs qui paralysent…,  pour arriver à atteindre cet objectif de 70 000 logements par an pendant une durée minimum de 15 ans » explique Michel Teulet, président de cette association et maire de Gagny.

     

    « C’est dire la difficulté, car beaucoup de maires pourront le faire les 2, 3, 4 premières années, mais dans 5 à 10 ans, cela se compliquera à cause des difficultés à trouver des emprises foncières mais aussi parce qu’il faudra à ce moment là, véritablement construire la ville sur la ville. Avec bien entendu, des difficultés  dans les zones pavillonnaires où il faudra expliquer à leurs habitants qu’il faut détruire quelques pavillons pour les transformer en immeuble ». Une question tout à fait intérressante qui touche Vanves et ses quartiers pavillonnaires où leurs habitants montent au créneau dés qu’il y a projet d’une résidence comme c’est le cas notamment dans le quartier compris entre la voie SNCF, la gare Vanves Malakoff et les rues René Coche,  R.Marcheron et du docteur Delafosse.

    « Lorsque j’ai l’occasion de parler avec les architectes de l’AIGP (Atelier International du Grand Paris),  je leur dit que leur travail est certes de préparer un certain nombre d’opérations d’urbanismes fortes, mais aussi de donner aux maires des outils de pédagogie en direction des habitants, car lorsqu’on leur parle de densité, cela leur fait peur.  Or, on peut leur expliquer que cela peut se faire sous certaines conditions sans que ce soit obligatoirement synonyme de difficultés de vie, de  vie plus difficile, de pertes d’identité du quartier. Ce travail ne peut pas se faire en quelques jours ou semaines, et demande de la patience. Le projet du Grand Paris qui va s’étendre sur 20 à 25 ans doit être examiné à l’aune de cette durée et non pas dans l’immédiateté » ajoutait il.  Parole de sage.

     

    Actuellement cette densification nécessaire nécéssaire en IDF  tout d’abord par un outil dont les franciliens et les vanvéens  commencent à entendre parler :  CDT (Contrat de Développement territorial » :  « le CDT est un outil pour structurer un partenariat pour construire », « un support et un garant du respect d’objectifs partagés (nombre et type de logements )» selon les spécialistes. 100 communes sont concernés actuellement par les 17 CDT actuels dont le nombre devrait augmenter (jusqu’à 22), avec notamment Gennevilliers et la Boucle Nord,  chacun ayant aujourd’hui leur comité de pilotage. Seul la ville de Paris n’a pas souhaité de CDT sur son territoire pour « éviter que l’Etat intervienne directement » et  « pour rappeler la réalité de ville de centre de Paris », préférant « s’associer à d’autres CDT mené sur des territoires limitrophes » en participant aux comités de pilotage  comme c’est le cas pour la Défense,  la Vallée de la Biévres » explique Pierre Mansat, adjoint au Maire de Paris qui a souhaité « une autorité régionale du logement avec des moyens coercitifs pour atteindre ses objectifs »  

     

    Elle passe aussi par le projet du Grand Paris Express qui est une opportunité « dont il faut profiter » laisse entendre Maurice Leroy, ministe chargé du Grand Paris : « 5500 parcelles doivent acquises autour des 57 gares prévus où seront construits logements, services, commerces en étroite collaboration avec les communes, et les opérateurs locaux. 47 comités de pilotage gares ont été créé et permettent de travailler d’avancer sur la valorisation foncière » indique Etienne Guyot, président du directoire de la SGP (Société du Grand Paris). La gare du Clos Montholon fait l’objet de l’un de ses comités de pilotage qui réunit notamment les maires de Vanves, d’Issy les Moulineaux, de Clamart avec d’autres acteurs. Il a surtout donné  une idée du calendrier pour 2012 : Bouclage du dossier préalable d’enquête publique pour l’été afin de lancer les premières enquêtes publiques à la Rentrée. « Nous travaillons avec les établissements publics d’aménagement pour bâtir des opérations foncières et éviter la spéculation »

     

    Enfin, la Communauté d’Agglomération GPSO et la mairie du XVéme arrondissement ont mis en place une instance de travail dédiée au suivi des projets du Grand Paris qui touchent de façon limitrophe leurs communes et concernent de très prés les vanvéens : Regroupement du minisère de la Défense à Balard, l’évolution de l’héliport, l’aménagement du parc des expositions, des quais de seine, des entrées de villes (Porte de Seine, porte Brançion qui est en panne), des projets d’urbanisme (Tour Triangle notamment le long du hall 1 de Paris Expo, les 3 tours du  Pont d’Issy etc…).

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS (suite et fin) : LORSQUE LE DEPUTE DE VANVES PARLE DE SA MISSSION A LA TETE DE LA SOCIETE DU GRAND PARIS

     

    Comme quelques rares privilégiés ont pu écouter André Santini, notre député,  parler, en tant que président Conseil de Surveillance de la société du Grand Paris, justement de ce projet qui fait débat à vanves, ,  lors de son audition par le CESER  qui regroupe les représentants de société civile, sociale et économique francilienne, Le Blog Vanves au Quotidien a décidé de vous en faire profiter. D’autant plus que sa parole s’est fait rare lors du débat public et même après. Et que nous pouvons profiter de ce début de vacancves pour approfondir nos conaissances sur des sujets d’actualités

     

    II - « La tactiques des poches ! »

     

    « La volonté quasi-unanime d’une convergence entre les deux projets soumis au débat s’est donc traduit par le constat d’une complémentarité des tracés proposés à l'Est. Plusieurs demandes de création de gares nouvelles ont été formulées et toutes ont été examinées avec la plus grande attention par la Société du Grand Paris. L’équilibre à trouver entre desserte fine des territoires et performance d'un réseau structurant, circulant à une vitesse commerciale élevée était au cœur de cette problématique. Les modalités et le calendrier de la liaison Orly-La Défense, via Massy, Saclay et Versailles assurée par la ligne verte du Métro Grand Paris, ont fait l'objet d’échanges nourris, en lien notamment avec les problématiques d'aménagement et d'accessibilité du plateau de Saclay. Rappelez-vous, à un moment, on avait adopté la tactique Patton, celles des poches : « Puisqu’on ne réussit pas à régler le problème sur Saclay, on le laisse à l’écart et on y reviendra après ! Là, on avait presque décidée de se résigner et d’attendre la suite ! Puis finalement, on a quand même travaillé.  Les gens ont un peu changé non seulement physiquement mais intellectuellement, et on a aboutit à un vœu du président de la République. Et le problème était simple : Comme le président de la République était pour Saclay, on allait  être contre » racontait il en se rappelant de « l’arrivée du nouveau  jeune président socialiste  du conseil général de l’Essonne,  Jérôme Guedj, qui n’aurait jamais cru un mois plus tôt pouvoir voter le dossier. Je lui ai dit « je ne comprends pas. Vous avez été assistant parlementaire de F.Lamy, réussi l’ENA, maintenant président d’un CG qui n’est pas le plus brillant parait il et on vous apporte la plateforme universitaire la plus brillante d’Europe et vous allez craché dessus ! ». Première réunion : Il ne votre pas contre. 2éme réunion décisive : il vote pour. J’ai été le féliciter en lui disant « vous êtes vraiment intelligent pour un socialiste. Vous avez enjambé tous les « à priori » qui est une chance extraordinaire pour fédérer et développer l’Essonne » et il me dit : « Il y a un mois, on m’aurait dit que je votai pour Saclay, je me foutais par la fenêtre ! ». Et j’ai l’impression d’avoir sauver une vie ! Au moment où France Telecom patine dans la choucroute, nous faisons de l’élémentaire soutien vital ».

     

    3 liaisons ont été retenues : «  Le conseil de surveillance de la Société du Grand Paris a approuvé, à l'unanimité, un schéma d'ensemble composé de trois liaisons : une liaison directe entre Saint-Denis Pleyel et Orly, correspondant aux prolongements Nord et Sud de la ligne 14 – ligne bleue ; une liaison principalement en rocade desservant l'Est de la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne, le Val de Marne, les Hauts-de-Seine, la Plaine Saint-Denis et les bassins de population et d'emplois s'étendant du Bourget à la plate-forme de Roissy – ligne rouge ; une liaison de rocade en moyenne couronne entre Orly, Versailles et Nanterre, desservant l'Essonne, les Yvelines et les Hauts-de-Seine – ligne verte. Cette dernière sera réalisée en deux temps, en commençant par la liaison Orly-Versailles, puis, au-delà de 2020, la liaison Versailles-Nanterre sera réalisée au-delà de 2025. La création de ce réseau de transport sera coordonnée avec les projets de liaisons structurantes complémentaires reliant Saint-Denis Pleyel à Noisy-Champs à l'Est et Nanterre à l'Ouest, ainsi que Val de Fontenay à Champigny-sur-Marne. Les modalités envisagées en matière d'exploitation et d'organisation des lignes pourront évoluer dans le cadre des études à venir, sous réserve de ne pas remettre en cause ni les caractéristiques premières du réseau – tracés et gares retenus –, ni les équilibres fondamentaux du schéma d'ensemble ». Enfin, plusieurs gares demandées ont été ajoutées : « Certaines répondent à l'objectif d'une meilleure interconnexion avec le réseau ferré, comme « Fort-Issy – Vanves – Clamart », « Bois-Colombes », « Saint-Maur – Créteil » ou encore « Pont-de-Rungis ». D’autres répondent à des demandes exprimées à l’occasion du débat public, comme « Le Blanc-Mesnil » ou encore « Nanterre-la Boule ». Outre une éventuelle gare supplémentaire au Terminal 4 de Roissy-Charles-de-Gaulle, quatre gares ont été retenues à titre conservatoire ».

     

    A propos des gares, il  a parlé de l’exemple « que j’ai mis au défi mes colllaborateurs de réaliser » : Saint Pancréas ! « Quand vous prenez le train à la gare du Nord et que vous arrivez à la gare de Saint Pancras en Angleterre, vous avez l’impression d’être passé du tiers monde à Shanghaï.  Cette splendide ancienne  gare victorienne avec une grande toiture en nid d’abeille, avec une façade en brique victorienne que les anglais ont travaillé et restauré, moyennant 1,5 milliard d’euros de travaux. Vous avez 6 lignes de métro qui se croisent, 150 000 personnes par jour dont 25 % ne viennent que pour les boutiques, bars et restaurants, ce qui crée des emplois ». André Santini a terminé son exposé en indiquant que « nous entrons dans la période des études et des enquêtes qui va durer entre 12 et 15 mois,  ainsi que des discussions avec les maires pour finaliser. C’est une grande opportunité pour la Région IDF, pour la France, parce qu’on va regarder comment on fait. Je crois beaucoup à cette opération. Cela ne fait qu’un an qu’on est dessus, avec des échéances terribles à tenir, des documents à fournir, des textes à présenter. Beaucoup pensaient qu’on n’y arriverait pas. On est pile dans les clous ».

     

  • LORSQUE LE DEPUTE SANTINI PARLE DE GRAND EXPRESS PARIS, A VANVES ON S’ECHARPE SUR LA GARE…DE CLAMART (Clos Montholon)

    Dans le dernier V.I. de Juillet/Août qui vient de sortir, Bernard Gauducheau explique, dans son éditorial que « dés l’origine du prjet, en effer, et à cettte époque, j’étais le seul, j’ai milité avec opiniatreté auprès de la Société du Grand Paris  pour que la création de cette station (« Fort d’Issy-Vanves-Clamart ») soit retenue, en défendant les intérêts de Vanves et des  Vanvéens. Je suis heureux de cette issue positive : l’arrivée de cette nouvele gare va marquer la prochaine décénnie en améliorant de manière significative le quotidien de milliers d’habitants ». Guy Janvier, conseiller Général PS réplique dans la tribune de l’opposition en parlant d’un, « projet consensuel ». Il explique « qu’alors que le projet initial de l’Etat ne prévoyait pas d’arrêt  à la gare de Clamart, sa fusion avec le projet régional « Arc Express » permettra de désenclaver le quartier du Clos Montholon et de se déplacer à l’intérieur de la banlieue sans repasser par Paris ». Et d’indiquer que « jugeant insuffisante la mise en valeur de la gare de Vanves-Clamart, le groupe PS/PC s’était abstenu lors du vote sur l’avis donné par le conseil municipal du 8 Décembre 2010 et avait demandé un rapprochement des deux projets…. Nos demandes ayant été prises en compte et intégrées dans l’avisd de GPSO, Jean Cyril Le Goff a voté « pour » le 15 Décembre 2010 en conseil communautaire ». Ainsi le groupe PS/PC parle « d’une victoire pour l’ensemble des habitants de notre commune qui disposeront avant 2025 d’un nouveau moyen de transports alternatif percformant ! ».

    Comme quelques rares privilégiés ont pu écouter André Santini, notre député,  parler, en tant que président Conseil de Surveillance de la société du Grand Paris, justement de ce projet,  lors de son audition par le CESER  qui regroupe les représentants de société civile, sociale et économique francilienne, Le Blog Vanves au Quotidien a décidé de vous en faire profiter. D’aitant plus que sa parole s’est fait rare lors du débat public et même après.  Un grand moment d’information et de bons mots sur un sujet qui enflamme les esprits surtout lorsqu’il s’agit des gares. La preuve. Commençons par :

     

    I - Un grand exercice de psycho-thérapie

     

     « Nous avons organisé 70 réunions publiques au cours du débat public : 17 500 personnes sont venus. Cela nous a coûté 6 ME pour le Grand Paris dont 2 ME à la charge du STIF. C’est la plus grande opération de communication qui n’ait jamais été entreprise en Europe. Et je m’en suis payé des réunions où le gars commençait par « moi je suis chômeur, j’habite Noisy le sec ». N’importe où, on lui aurait dit d’aller se coucher. Mais là, on lui disait « monsieur, je vous en prie ! ». On a fait un grand exercice de psycho thérapie. Les gens ont été contents ! Comment voulez-vous expliquer qu’à la fin, tout le monde soit d’accord sur la fusion des deux tracés, alors qu’au début c’était la guerre de religion. On ne voulait pas entendre parler de l’autre ». Et de rappeler  les dates historiques pour les transports en région IDF : « 1900 – Fulgence Bienvenue lance le métro qu’on a fini de payer en 1977, la RATP ayant hérité de toutes les dettes. Dans ce pays merveilleux qui a réussi à financer les tramways de Shanghaï et de Saint Petersbourg sur le dos des pauvres parisiens, on est quand même capable de financer un équipement de 35 Milliards. 1970 – De Gaulle dit à Delouvrier lorsqu’il survole l’IDF voyant bien que c’est la pétaudiére partout, « vous allez me mettre de l’ordre dans ce bordel ». C’est comme cela qu’est né le RER. Mais depuis, qu’est-ce qu’on a fait ? Rien. Si bien qu’aujourd’hui, vous avez des pauvres types qui vont travailler et laissent passer quelquefois 3 RER parce qu’ils sont complets. Et ils vont travailler moyennant 2 à 3H de mauvais transports. On ne nous transporte pas, on nous roule. Voilà le défi que nous allons relever ! »

     

     « C’est vous dire que nous avions un dossier essentiel ! Il ne faut pas recommencer l’histoire de l’A86  qu’on a mis à 40 ans à creuser et boucler. Avec cette double boucle, avec les tunneliers que l’on va réquisitionner sans le monde entier, on commencera dans plusieurs endroits à la fois.  Je rappelle toujours l’histoire de ces deux ministres qui, sous la IVème République, s’appelaient Buron – l’un, qui allait à la messe, étant surnommé « Buron des burettes », l’autre qui allait aux bistros, qu’on appelait  « Buron des buvettes ».  À force d’inaugurer des bouts d’autoroute, celui qui avait reçu le portefeuille des transports finit par être surnommé « M. Tronçon » ! Ne voulant pas que l’histoire se répète, il y a des morceaux entiers qui vont démarrer ensemble. On va faire des premiers creusements, un début pour montrer que toute l’IDF est rassemblée » a-t-il expliqué.

    « Nous voulons améliorer aussi l’accessibilité des grands pôles métropolitains. A un moment, il y avait la guerre de religion entrer le STIF qui faisait des petites stations tous les 400 m en prolongement de Fulgence Bienvenue et les mégalos comme nous qui reliaient les aéroports et les « clusters » qui étaient déjà une condamnation. On a voulu montrer que ce n’était pas logique que l’on ne puisse pas aller par un moyen de transports prendre un avion. Le principe des liaisons proposées, la desserte des territoires denses, les liaisons nouvelles vers les plateformes aéroportuaires et leur bassin d’emploi, les connexions aux gares TGV, le désenclavement de l’Est et du Nord sont au coeur du projet de transport grand Paris Express ».